Sante-Social-2013-2014

Ou comment aborder le cadre juridique de la communication écrite, sous ses aspects réglementaires ? Quelles sont les précautions à prendre, la transmission d'information et la gestion des dossiers patients ?

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Nous avons la chance d'avoir  le centre de gestion des archives du centre hospitalier au bas de notre rue !! La responsable du service a bien voulu nous accueillir ...

D'abord la théorie...

Puis la pratique !

Les TASSP sont allées au théâtre !!

2 jours après nous avons accueilli les comédiennes autour de la pièce....

Voici quelques impressions d'élèves :

"J'ai bien aimé la pièce. Mais ils ont fait l'entracte et récité le texte, je me suis dit "ça va être long" mais non, j'ai bien rigolé, les comédiennes ont bien joué :)

Pièce très intéressante, il y avait beaucoup d'ironie. J'avais parfois quelques difficultés à comprendre mai j'ai apprécié. Le théâtre n'est pas quelque chose que j'apprécie et je ne pensais pas que cela me plairait, j'ai pourtant passé un bon moment :)

J'ai beaucoup apprécié la sortie au théâtre...

....Le spectacle était vraiment bien, mais aussi très surprenant par rapport à certains passage (quand elles parlaient des roms) qui pouvait choquer. C'était agréable et plus convivial qu'elles emploient la deuxième personne car c'était comme si elles s'adressaient directement à nous. Même si la 1ère citation m'a fait un peu peur...

La pièce m'a beaucoup inspirée, mise en  scène amusante, j'ai réfléchi....

...C'était pour moi une 1ère expérience, ça m'a donné envie d'y retourner...

... J'ai trouvé cela à la fois marrant et choquant.. Je compte bien y retourner par la suite..

... J'ai trouvé ce spectacle unique en son genre...

C'était la 1ère fois...

Je pense que j'y retournerai...."

Le Mardi 11 Février 2014, dans l’après midi,  nous avons accueilli en salle 50, les résidents de la « Résidence de France » pour une activité « Gym douce ». Tous les résidents y ont participé à leur façon :

tirs au carton

Les activités qui étaient proposées sont : le Bowling, le tir aux paniers, le chamboule tout, le tir aux cartons , le parachute, le jeu des pièces et de la gym douce en musique…

Jeu des pièces...

Cette journée a été « un plus » dans notre formation professionnelle et cela a permis de divertir les personnes âgées.

Clara, Elise, Marine 2ASSP

« Cuisine et Dépendance », le restaurant pédagogique du Lycée Marguerite Yourcenar accueille les personnes à mobilité réduite ou en perte d’autonomie….

Le restaurant pédagogique « Les Délices d’Hadrien » du Lycée Polyvalent Hôtelier Marguerite Yourcenar de Beuvry, a accueilli ce lundi 7 avril à sa table 4 résidents de l’EHPAD Edith Piaf de Bruay la Buissière.

Pour les accueillir, Clara, Amandine, Maryline, Pauline et Marine, élèves de Seconde en Baccalauréat Professionnel ASSP (Accompagnement, soins et services aux personnes) avaient revêtu leur tenue. Encadrées par leur professeur de Sciences Médico-Sociales, Madame Lemaitre, elles se tenaient prêtes à 12H pour les accompagner à leur table et tout au long de leur repas. Au menu : Flammekueche, Steak au poivre …

Cette rencontre intergénérationnelle a été riche en échanges et émotions : Tel est le but de ce projet intitulé « Cuisine et Dépendance », alliant la gastronomie, les plaisirs de bouche et le vivre ensemble. Il vise aussi à développer le partenariat avec les structures médico-sociales du territoire qui accueillent les personnes âgées, les personnes handicapées et nos élèves de ASSP en stage. Il s’agit à la fois de former nos élèves à l’accueil d’un public présentant des besoins particuliers tout en favorisant la participation à la vie sociale de ces personnes. L’établissement s’attache à proposer à une formation au plus près des besoins facilitant ainsi l’intégration professionnelle des jeunes diplômés…

Ce moment fort a donc été marquant pour chacun : Le goût relevé de la viande a été apprécié ; un des convives se rappelait être venu au tout début du restaurant, il y a 20 ans ; une dame qui a consacré toute sa vie à sa famille, a confié n’être jamais allée au restaurant, à 91 ans, cette sortie était une première !

Cette rencontre ne pouvait se terminer sans une visite du lycée : Nos 4 invités ont quitté l’école alors qu’ils avaient 12 ans ! C’est donc naturellement que le groupe a rejoint l’ensemble des élèves de la classe de 2 ASSP pour une visite de l’établissement : Le regard bienveillant porté par les élèves et les personnels du lycée croisés par les personnes âgées en disait long… Cette belle expérience a ravi tout le monde, jeunes et moins jeunes, elle se renouvellera…..

Rédigé par Fanny T.

Le Lundi 31 mars 2014 de 9 heures à 11 heures, nous avons reçu la visite de 2 professionnelles Sonia et Rebecca, qui sont des éducatrices spécialisées du CHRS «Le Phare » (Centre d'hébergement et de réinsertion sociale) situé rue de Lille à Béthune. Ces deux professionnelles sont venues pour nous présenter leur métier et leur travail au quotidien avec les SDF.

Pour effectuer ce métier, il faut obtenir un BAC puis éventuellement faire une préparation au concours et donc ensuite passer un concours d'éducateur spécialisé ou faire une formation de moniteur-éducateur.

Dans le centre d'hébergement et de réinsertion sociale qui est ouvert 24 h/24 et 7 j/7, on y accueille essentiellement des hommes, les femmes sont exceptionnellement acceptées car si les hommes et les femmes étaient acceptés dans la même structure, il y aurait plus de complications.

Dans le personnel, on trouve des maîtresses de maison, une infirmière, des médecins, un travailleur social, un directeur, des veilleurs de nuits, des éducateurs spécialisés et une équipe de rue.

Il y a un effectif de 29 places places avec 7 places d'urgences dont 2 chambres réservées pour les personnes en situations d'handicap et 6 places en extensions pour l'hiver mais les places manquent encore, la preuve certains SDF sont obligés de dormir dans des lits de camps, à l'intérieur de la salle de sport.

Dans les périodes hivernales, le centre est obligé d'accueillir toutes les personnes en demande d'asile.

En 2007, les personnes SDF était principalement des personnes âgées et il y a 4 ans, donc en 2010, c'était principalement les jeunes souvent de plus de 18 ans et en ce jour, le nombre de personnes SDF dans ce centre est égal de part chez les jeunes et les personnes âgées. Les personnes accueillies dans le centre restent environ 3 à 4 ans, voir plus si leur situation n'est pas encore stabilisée.

Certaines personnes refusent d'entrer dans le centre mais une fois qu'il y ont vu le cadre, ils ne veulent plus repartir. D'autres refusent d'y entrer car ils ont en leur possession un animal de compagnie qui est le plus souvent un chien et ne veulent pas l'abandonner car pour eux c'est un peu leur seule raison de rester debout et de se rattacher à « quelque chose ». Mais depuis 2011, le CHRS de Béthune accepte les chiens mais la place reste minimum, 2 chiens maximum sont acceptés dans un chenil mais cela pose les problèmes de la nourriture et des soins de l'animal (vaccination etc...).

Beaucoup de personnes s'en sortent mais la seule clé de la réussite est la motivation. Les vêtements que portent les SDF du centre sont des dons que les particuliers leur offre et parfois les écoles lors d'intervention comme celle de ce jour.

Les SDF possédant un salaire doivent donner une participation de 30% de leur revenu. Il y a des différences entre les personnes SDF étrangères et les françaises car souvent les personnes étrangères sont sans papiers et la barrière de la langue est un problème. C'est souvent un frein pour instaurer une relation de confiance. Les démarchent ne sont pas les mêmes pour les personnes étrangères. Si le centre ne peut les accueillir, des structures autres que le CHRS sont adaptées pour elles.

Dans ce centre, il y a un règlement à respecter, à 18 h 30 maximum les personnes résidents dans ce centre doivent être rentrés. L'alcool est formellement interdit dans le centre, si jamais un des résidents est soupçonné d'avoir de l'alcool caché quelque part, il peut être fouillé lui et sa chambre, si jamais de l'alcool est retrouvé une sanction sera prise comme par exemple des jours d'exclusions.

Pour finir, nous avons demandé à ces 2 professionnelles s'ils aimaient leur métier. L'une a répondu qu'elle aimait son travail car il n'y avait pas de routine, qu'il y a plusieurs suivis donc plusieurs cas et tous sont différents et qu'elle aimait ce public là, en l'occurrence les SDF. L'autre a répondu aussi qu'elle aimait aussi son travail car il n'y avait pas non plus de routine et qu'elle préférait aussi ce public là. Cette intervention nous à fait découvrir un nouveau métier, très intéressant et peut-être que certains et certaines d'entre nous se dirigerons vers ce métier.